jeudi 11 juin 2009

Half de Niederbronn


Dimanche 7
7 h50, réveillé avant la sonnerie du réveil, le sommeil a été agité comme avant toutes les courses (il a plu des sacs d’eau toute la nuit !), mais je me sens plutôt en forme et il me semble que la fatigue assez intense des jours derniers est partie …
9 h00 : départ pour le site sous un ciel nuageux.
10 h00 : arrivée à Mouterhouse dont la population a du décupler depuis la veille, des voitures partout et finalement une place de parking à 2 km du parc à vélo.
Mon départ est prévu à 11 h30, j’ai le temps d’aller vérifier que le vélo est toujours là, je suis plutôt cool, ça change !
Je file récupérer ma combine dans la voiture en courant, ça servira d’échauffement. Le temps de revenir il est déjà 11 h00 tout le monde est en tenue de pingouin, et on me dit de me dépêcher, ils vont finir par me stresser !

Natation
11 h 25 : mise à l’eau. Température = 14°C, ça réveille !
Ca frotte un peu pendant 2 à 300 m puis je prends mon rythme. Malgré mes résolutions, je suis en 2 temps respi, tu vas trop fort mon vieux, c’est pas un sprint ! La bouée à mi distance est atteinte en 15 min 22. Retour plus tranquille, je sors de l’eau en 32 min. Bonne natation mais c’est sûr, y’a pas 1900 m !
L’objectif de ce tri était de tester des options pour le long, j’avais donc décidé de ne pas utiliser de tri-fonction et de me changer complètement à chaque transition.
Résultat des courses T1 en 6 min 50, T2 en 6min 30 et 90 places de perdue, je suis probablement parmi les 10 plus lents à ce jeu !!

Vélo :
La tactique de course était la suivante, départ prudent pour chauffer les muscles, les 15 premiers km sont plats, du 30 au 60 ème Km, je gère les bosses, et du 60 au 90ème, je ramasse les morts.
En fait, dès le départ je me fais dépasser de tous les cotés (le compteur à 35 km/h !), et là, manque de lucidité, j’embraye, 40, 42 km/h sur le plat. Ah, c’est sûr les roues Easton vont bien mais à ce rythme les pulsations cardiaques aussi !
Je passe au 40ème km entre 33 et 34 km/h de moyenne, et là les bosses commencent à faire mal. Au 60ème km, gros coup de moins bien. Classique, je n’ai presque pas bu, et malgré les grosses averses prises sur le dos je commence a être sec. Pendant 10 km je me force à boire et manger. Je récupère en partie et termine le parcours en 2 h 53 pour 91 km à mon compteur.

Course à pied :
Après une 2ème transition très laborieuse, je passe les détails mais ça vaut des points (dossard déchiré que je dois refixer, les épingles tordues à redresser … etc.) me voilà parti pour mon chemin de croix.
Cette fois je vais respecter ma stratégie de marche et course dès le départ (un triathlète qui marche dès les premiers km cela surprend quand même). Le parcours avec une belle bosse était plutôt à mon avantage, en marchant vite en côte, on ne va pas beaucoup moins vite qu’un coureur. Je boucle les 10 premiers km en 1 h00 et comme les mollets me laissent tranquille, je décide de continuer l’aventure. J’attaque la 2ème boucle avec un peu d’appréhension.
Et là ma tactique porte ses fruits car je commence à doubler des concurrents qui sont cuits. Les mollets commencent à tirer au 18ème km mais rien de méchant.
Au final 2h 05 et un bon entraînement.
La Course se sera dans 5 semaines !

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