dimanche 9 août 2009

Triathlon Roth (1° partie)

Je dédie ce premier Ironman à mes trois princesses sans lesquelles rien n’aurait été possible.

Départ le jeudi matin. Sébastien, sa copine Ilhan et Catherine, sa mère et notre interprète durant le séjour outre Rhin, nous rattrapent sur une aire d’autoroute. Le trajet en camping-car jusqu’à Roth se passe sans encombre. Trouver une place de parking à proximité du site est un plus problématique surtout avec un véhicule légèrement encombrant. En s’écartant du centre ville le problème est assez rapidement réglé.















En avant pour retirer les dossards. En milieu d’après-midi le site est très animé.




De nombreux exposants mettent leurs plus beaux articles en évidence et on en prend plein les yeux.





Je retrouve les copains du club devant la tente des dossards, les « rookies » sont un peu tendus. L’attente n’est pas très longue, l’organisation est bien rodée avec une hôtesse qui nous accueille en français.



Le temps de vérifier que ma puce fonctionne et le tour est joué. Rendez-vous est pris pour la pasta party en fin d’après-midi.
La traditionnelle pasta-party se déroule sous un chapiteau où se succèdent les hommes et les femmes qui feront la course en tête après demain, et c’est l’occasion pour nous d’applaudir Patrick Vernay.
Après le repas nous gagnons le camping situé à 10 km environ de Roth. Pas forcément le top quand on est en famille et que l’on connaît les difficultés de circulation le jour de la course, mais ça aussi on le sait après ! Nous sommes à côté de l’emplacement de Sébastien qui s’aligne également pour la première fois sur un Ironman.
Le coucher se fait plus tard que prévu. La fatigue accumulée ces derniers jours commence à peser.

Samedi 11
La journée sera malgré tout assez chargée. Entre la visite des stands des exposants, la préparation des sacs de transition les allers et venues au camping ….



Direction le parc à vélo. Le contrôle du matériel à l’entré du parc est germanique. Vérification minutieuse du casque (le moindre signe de choc et on est bon pour un casque neuf !), jugulaire correctement serrée … etc.

Petite vidéo du parc à vélo et du départ natation






Le public aux alentours est déjà nombreux ça promet pour demain. L’ambiance dans le parc est plutôt détendue. Pas le temps de s’attarder de trop, j’ai encore pas mal (trop) de choses de prévues avant la fin de la soirée. J’essaye, de retour au camping de m’allonger quelques minutes, j’aurais aimé faire une sieste, mais le temps file trop vite, je dois partir chercher mon frérot à l’aéroport de Nuremberg. Il revient de Tahiti pour m’encourager, sympa le frangin.
Une pasta party est organisée au camping, rempli en grande majorité par des triathlètes. C’est sûr cette fois je vais battre le record de pâtes ingérées en une semaine ! La prochaine fois je pense que j’éviterai la sauce ….
J’ai un mal fou à trouver le sommeil, ça je m’y attendais, et je dors par tranche de 45 minutes.

Dimanche 12.

Lever à 4 h 30. Petit déjeuner habituel à base de céréales muesli et gatosport maison. Mon frère Frédéric est déjà très en forme et le fou rire du petit déjeuner sera un des meilleurs moments de cette longue journée. Le passage aux toilettes avec les intestins un peu en vrac est assez habituel les jours de course, je ne m’inquiète pas plus que ça, j’avale quand même 2 sachets de Smecta.

5 h 15, Catherine s’est dévouée pour nous accompagner en voiture au départ. Elle devait avoir le temps de revenir au camping, et repartir en vélo avec mes filles et ma douce et tendre pour assister au départ de notre vague. C’était sans compter sur les routes barrées, la journée n’a été simple pour personne !

5 h 45 : arrivée dans le parc à vélo, la tension commence à monter, j’ai oublié de préparer une ration d’attente, j’attaque donc mon premier bidon de vélo. J’ai également oublié des affaires pour la 2° transition, je les mettrai dans la poche arrière de mon maillot cycliste. Les douleurs abdominales ne se calment pas et la file d’attente devant les toilettes est longue, ça peut encore attendre…
Je gonfle, les roues du vélo, habituellement je fais cela la veille, et je resserre le blocage rapide de la roue avant, petit détail mais on en reparlera …
L’attente est un peu longue, notre vague part dans une heure et demie, je tourne en rond dans le parc qui s’anime de plus en plus. J’écoute un peu de musique, j’ai du mal à me mettre dans ma bulle et toujours ce ventre qui me fait mal.
Les départs natation se succèdent toutes les 5 minutes, encore 30 minutes avant le mien. Je suis en combinaison fin prêt et je fais la queue devant une cabine de WC. C’est fou le nombre de triathlète qui ont des troubles digestifs ! Je trouve quand même qu’ils pourraient se dépêcher un peu plus. Les minutes passent, 6 h 10, 6h 15 (je nage à 6h35). Je lorgne sur la couleur des bonnets des triathlètes qui me précèdent, certains n’auront pas le temps d’y aller ! Voilà c’est mon tour il est entre 6 h 20 et 6h 25, faut pas trainer. Je ne traine pas et pourtant, le temps de remettre ma combine, de traverser le parc et de me mettre à l’eau, le speaker annonce le départ de la dernière vague dans une minute.
Je suis encore à 150 – 200 m du départ, tant pis, la route est encore longue, je suis à 100m de la ligne lorsque le départ est donné.
A suivre …

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