samedi 12 septembre 2009

Ma préparation Ironman

Voilà en chiffres ce qu’ont représenté les quelques 8 mois et demi d’entrainement :
Natation : 93.5 Km en un peu plus de 41 h en 39 séances.
Vélo : 4670 Km pour 174 h, un peu moins de 40 000 m de dénivelé et 115000 Kcal en 54 sorties.
Course à pied : environ 490 Km en 45 h, 6018 m de dénivelé et 31 000 Kcal pour 56 séances.

Au total, on arrive à :
- 261 heures d’entrainement
- 5250 km parcourus
- 46000 m de dénivelé positif
- une dépense calorique totale de presque 170 000 Kcal
Tout ça en 150 séances réparties sur 35 semaines. Cela m’a aidé pour atteindre mon poids de forme, en effet j’ai perdu environ 8 kg (70 à 62kg) et ma VO2 est passée de 51.6 à 58 ml/Kg/min.

Et si c’était à refaire ?
En reprenant les notes d’entrainement, je ne pense pas m’être beaucoup planté sur l’organisation des différents cycles, compte tenu de mon niveau de départ. Honnêtement je n’espérais même pas revenir aussi bien en vélo. Mais l’appétit vient en mangeant, c’est bien connu, et j’ai la prétention de croire que je vaux un peu mieux que ce que j’ai montré.
Reste à expliquer la contre performance de Roth, les choses ne sont pas encore très claires dans ma petite tête, mais j’ai commis quelques erreurs qui mises bout à bout ont fait très mal.

- Le plan était trop long d’un mois, je me suis mis en surentraînement à partir de l’half de Niederbronn les bains cinq semaines avant Roth.
- Je suis arrivé très fatigué physiquement et surtout psychologiquement. Le manque de fraicheur peut passer sur une épreuve de 3 à 4 heures, pas là. Mieux vaut être 5% sous entrainé
- Malgré de nombreux essais alimentaires je n’ai pas trouvé la bonne formule sur des épreuves de plus de 5 heures, et c’est rédhibitoire sur un Ironman.

Concernant les volumes d’entraînement, s’il n’y a pas grand-chose à dire en vélo, pour la natation et la course à pied, c’était insuffisant. Les séances de natation tournaient autour de 3000 m, 1000 de plus permettraient d’être plus «confortable » le jour de la course.
En course à pied, j’ai essayé de sauver les meubles tout au long de la préparation. J’ai arrêté de compter les breaks sur blessure mais c’était de l’ordre d’une blessure toutes les 5 semaines avant que je m’oriente vers l’alternance course et marche. Les sorties longues dépassaient très rarement les 14 km, vraiment pas assez.

Pour terminer je voudrais encourager tous ceux qui hésitent encore à se lancer dans le bain du long.

Un Ironman est à la portée de n’importe qui !!

Sous réserve de pouvoir dégager un peu de temps (!) pour les entrainements et d’avoir le soutien compréhensif de son entourage, ce qui a été mon cas.

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